En Belgique comme en France, le dentiste s’occupe de la santé buccale du patient dans des actes de prévention, de traitement et de plus en plus d’esthétique. Le dentiste généraliste d’occupe des soins de conservation et du placement de prothèses.
L’orthodontiste traite les anomalies liées à la forme de l’articulé dentaire et de la position des mâchoires.
Certaines spécialités ne sont pas reconnues officiellement : la pédodontie (soins aux enfants), la paradontologie (soins aux gencives), l’endodontie (soins à la racine et à la pulpe).

Conditions d’exercice

Profil
Pour exercer ce métier, il faut savoir être adroit et méticuleux. Le contact avec tous types de patients demande certaines capacités de communication et d’adaptation. Le dentiste doit rester calme, avoir confiance en lui et faire preuve d’une bonne résistance physique et nerveuse. Les progrès constants de la discipline demandent au professionnel de se former régulièrement.

Environnement professionnel
Le dentiste exerce en cabinet libéral ou à l’hôpital. Il doit respecter les règles de déontologie du corps médical.

Formation

La médecine dentaire est une spécialité médicale qui implique soins aux patients et techniques de précision. La formation du futur dentiste s’organise en un programme de bachelier (3 ans) permettant d’acquérir les compétences humaines et techniques pour aborder le master en sciences dentaires (2 ans) consacré en priorité à des stages cliniques (chaque étudiant soigne ses propres patients).

Le programme de bachelier en sciences dentaires : propose une pédagogie variée centrée sur les acquis progressifs de l’étudiant.
A côté d’une solide formation en sciences fondamentales enseignée principalement par cours magistraux, les étudiants sont invités à se familiariser avec leur future pratique lors de stages. Ceux-ci sont d’abord passifs c’est-à-dire exclusivement d’observation durant la deuxième année, puis progressivement plus actifs afin d’être prêts pour aborder le master en sciences dentaires constitué principalement de stages cliniques durant lesquels chaque stagiaire soigne ses propres patients.
Pour familiariser les étudiants aux actes techniques, des travaux pratiques sont organisés dès la 2ème année de bachelier. L’organisation de ces travaux pratiques s’appuie sur les cours théoriques des disciplines correspondantes pour que l’étudiant puisse mettre en pratique simultanément ses apprentissages théoriques.
Au terme de cette formation, l’étudiant pourra envisager une spécialisation en suivant un master complémentaire dans les différents secteurs de la dentisterie c’est a dire dentiste généraliste (DG), dentiste spécialiste en orthodontie (DSO) en 4 ans et dentiste spécialiste en parodontologie (DSP) en 3 ans.

Le master en sciences dentaires comprend :

  • L’approfondissement et l’application clinique des enseignements et des techniques dont les bases scientifiques ont été acquises en Baccalauréat
  • L’apprentissage des techniques de dentisterie restauratrice, de prothèse, de parodontologie et d’implantologie, ainsi qu’une initiation aux techniques chirurgicales simples
  • des cours, séminaires, stages cliniques, travaux pratiques et un mémoire de fin d’études

Il existe également des certificats en 3 ans dans des disciplines non prises en charge par l’assurance maladie belge : dentisterie conservatrice et endodontie, dentisterie pédiatrique, prothèse dentaire.

Inscriptions

Pour pouvoir s’inscrire, il faut suivre la démarche de demande d’équivalence du baccalauréat français en CESS (diplôme belge de fin du secondaire) auprès du service des équivalences du ministère de l’enseignement à Bruxelles.
Cette démarche doit impérativement être introduite avant le 15 juillet de l’année d’inscription.
Toutes les informations sur cette procédure figure sur le site : www.equivalences.cfwb.be

Examen d’entrée en médecine et dentisterie
Pour pouvoir s’inscrire en sciences dentaires, il faut réussir un examen d’entrée. Il s’agit d’une épreuve écrite en 2 parties :
– connaissance et compréhension des matières scientifiques (biologie, physique, chimie, mathématiques)
– communication et analyse critique de l’information (raisonnement et analyse critique, communication, réflexion éthique, empathie)
Date de l’examen : 8 septembre 2017
Lieu : Brussels Expo, plateau du Heysel, Bruxelles
Modalités d’inscription : courant juin, sur le site de l’ARES -> lien

Pour connaître le programme de l’examen et s’entraîner
Les universités assurent souvent des préparations à distance ou en présentiel (cf : les sites des universités indiquées ci-dessous)

Cette limitation par examen du nombre d’étudiants vise à faire correspondre le nombre de numéros Inami délivrés, -indispensables pour exercer (et accéder aux stages)- au nombre de praticiens attendus. Chaque université francophone belge se voit attribuer un quota de places auxquelles accèdent les étudiants s’ils ont réussi le concours. La réussite à l’examen prévaut pour l’année qui suit uniquement. Les étudiants peuvent passer l’examen 2 fois seulement.

Par décret, la Belgique a régulé le nombre d’étudiants non résidents dans certains cursus de l’enseignement supérieur. Ce décret vise les étudiants qui s’inscrivent pour la 1ère fois dans ces cursus en Communauté française, sans pouvoir excéder 30% de non-résidents de la capacité totale. Si le quota de maximum 30% d’étudiants non-résidents ayant réussi l’examen est atteint, ceux-ci seront classés dans l’ordre décroissant sur base la note moyenne obtenue. Seuls les étudiants classés en ordre utile obtiendront leur attestation de réussite à l’examen.

En 2017, le test d’orientation aux études de santé (TOSS) n’est plus demandé aux étudiants qui veulent s’inscrire aux études en sciences dentaires.

Pour info : les étudiants français ayant déjà passé 2 années en PACES ne sont pas « finançables » (accès aux tarifs d’inscription belges) pour accéder à la première année de dentisterie.

Liste des établissements

Université libre de Bruxelles (ULB) 1050 Bruxelles
Avenue Franklin Roosevelt, 50 Tél +32-2-6502111

Université Catholique de Louvain (UCL) 1348 Louvain-la-Neuve
Place de l’université, 1 Tél +32-1-10472172
Lieu de formation : Chaussée de Tirlemont, 85 – 1370 Jodoigne +32- 10 81 88 51

Université de Liège (ULg) 4000 Liège
Place du 20 Août, 9 Tél +32-4-3662111

Exercice de la profession en France

En application de la directive 2005/36/Ce relative à la reconnaissance des qualifications d’une part, et d’autre part des dispositions des articles L.4111-1 et L.4141-3 du Code de la santé publique, les ressortissants d’un État membre de la Communauté européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen peuvent être inscrits au tableau de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de leur lieu d’exercice s’ils sont titulaires d’un titre de formation de praticien de l’art dentaire délivrés par l’un de ces Etats conformément aux obligations communautaires et figurant sur une liste établie par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé.

En application des dispositions de l’article L.4112-2 du Code de la santé publique, le praticien qui demande son inscription au tableau doit faire la preuve d’une connaissance suffisante de la langue française.
En cas de doute sur cette connaissance de la langue française, le président du conseil départemental de l’Ordre ou son représentant peut entendre le praticien. Une vérification peut être faite à la demande du conseil de l’Ordre ou de l’intéressé par le médecin inspecteur départemental de santé publique.

Pour tout renseignement à ce sujet, il convient de contacter l’ordre national des chirurgiens-dentistes:
Ordre national des chirurgiens dentistes (ONCD)
22 Rue Emile Menier, 75016 Paris
01 44 34 78 80
www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr

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