En Belgique, pour s’inscrire dans le 1er cycle de l’enseignement supérieur, il faut tout d’abord déposer une demande de reconnaissance du baccalauréat auprès du service des équivalences entre le mois de novembre (année précédant la rentrée) et le 15 juillet de l’année d’inscription. Cette demande est obligatoire pour toute inscription dans le 1er cycle, quel que soit le niveau (BA1, BA2 ou BA3)
Avant de s’inscrire, la participation aux journées portes ouvertes est vivement recommandée pour découvrir l’établissement et comprendre l’organisation des études. Elles ont lieu au printemps, généralement entre mars et mai.
Dans la plupart des filières, les étudiants européens s’inscrivent administrativement entre le mois de juin et la fin août, parfois jusqu’au 30 septembre voire jusqu’au 31 octobre au plus tard (30 novembre pour le 3ème cycle ou lors de circonstances spécifiques). A la rentrée 2017, les droits de scolarité universitaires (minerval) étaient de 835€/an en communauté française pour les belges et citoyens de l’UE (175 à 350€ en Haute Ecole, 350 à 530€/an en école d’art ou conservatoire) et à 890€/an en Flandres. Ils peuvent être réduits selon les ressources du foyer fiscal. Le type d’enseignement (type court ou long) influence le prix de l’inscription. A ce montant, il convient d’ajouter le droits d’inscription complémentaires (DIC) (159 à 238€) et les droits administratifs complémentaires (DAC) de 836€ maximum. Pour les étudiants non-ressortissants européens, des droits d’inscription spécifiques viennent parfois en supplément (suivant la situation et le pays d’origine, le cursus d’étude visé).
Attention : il n’est pas possible de s’inscrire en « triplement » dans la même filière et la même année d’étude en Belgique
Il ne faut donc pas avoir échoué deux fois, en Belgique ou à l’étranger, à une année d’études menant au même grade académique que celui pour lequel l’inscription est souhaitée. Une troisième inscription est possible dans une autre discipline. Un nouvel échec entraîne l’exclusion à toute inscription, quelle que soit la discipline, pour une durée de cinq ans.
conséquences :
– un étudiant qui aurait déjà effectué 2 années de PACES en France ne peut se présenter en médecine ni dans les autres spécialités post-PACES en Belgique (odontologie, pharmacie, sage-femme, masso-kinésithérapie)
– un étudiant ayant passé 2 fois le concours d’orthophonie en France ne peut être candidat en logopédie
– un étudiant ayant passé deux fois le concours d’entrée aux écoles vétérinaires ne peut être candidat à la filière médecine vétérinaire, même en 1ère année de Bachelier
remarques :
-> les présentations aux épreuves d’un concours et les années de préparation à un concours sont considérées comme des années d’études,
-> l’abandon ou la non-présentation à un concours ou aux examens d’une épreuve est considéré comme un échec.
Un échec à une épreuve qui mène à plusieurs concours (exemple : la formation PACES en France, qui ouvre l’accès aux concours de médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique et kinésithérapie) vaut échec dans chacune des disciplines auxquelles mènent les concours.
Dans le cas où un étudiant présente et réussit un concours spécifique, par exemple le concours de pharmacie, il n’est pas pénalisé dans cette filière mais sera considéré comme n’ayant pas réussi les autres concours dépendant de sa formation polyvalente.
Certains cursus prisés font plus rapidement « le plein ». Dans ces cas, les établissements mettent en place des règles d’inscription particulières mais sans concours (premiers arrivés, premiers inscrits par exemple). Cela peut notamment concerner les filières médicales ou para-médicales hors quotas (cf ci-dessous).
L’inscription en écoles d’art ou en filières d’ingénieur civil dépend de la réussite à des épreuves d’entrée spécifiques.
Enfin, par décret, certaines filières précises sont soumises à des quotas pour les « non-résidents » non belges (pour la définition du « non-résident », télécharger le fichier ci-dessous) : médecine, médecine vétérinaire, masseur-kinésithérapie, sciences dentaires, logopédie (orthophonie), audiologie. Dans ce cas, il faut se procurer un dossier à compléter et à remettre avec les documents demandés. Ce dossier est parfois disponible tardivement, dans l’attente des textes légaux, vers la mi-juin, sur le site des établissements. Le dépôt du dossier doit être fait personnellement (pas de délégation) au cours des 3 jours arrêtés (19, 22 et 23 août 2016). Un tirage au sort correspondant à 30% des inscrits de l’année précédente (20% en médecine vétérinaire) est mis en place dès les premiers jours de septembre -sous contrôle d’huissier- si le nombre de dossiers de candidature déposés par les non-résidents excède 30% (ou 20%) du nombre total de candidatures. Ce tirage au sort concerne aussi les éventuels candidats en 2ème ou 3ème année (BA2 et BA3) du 1er cycle. Si le seuil des 30% (ou 20%) n’est pas atteint, le tirage au sort n’est pas mis en place. Les écoles sont tenues d’indiquer le nombre de places disponibles avant les dates de dépôt du dossier.
Attention : quand la filière d’études requière un tirage au sort à l’inscription et un examen en fin de 1ère année : médecine, sciences dentaires -sciences vétérinaires à partir de 2016-17-, la limite de 30% (ou 20%) de non-résidents s’applique de nouveau après les résultats aux examens.
Il n’est pas possible d’être simultanément candidat sur 2 filières ou 2 établissements où s’applique le décret des non-résidents, que ces filières soient identiques (deux cursus en logopédie par exemple) ou différentes (ex : médecine et masso-kinésithérapie)
FOIRE AUX QUESTIONS – FAQ
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